Choix de la méthode de révélation
- A la lumière « naturelle » : si les composés sont colorés et absorbent donc dans le domaine du visible.
- A l’aide d’une lampe UV : si les composés, non volatils, absorbent l’UV.
Usuellement un agent de fluorescence est incorporé dans la phase stationnaire ; la plaque apparait alors de couleur verte fluorescente sous la lampe.
Si le composé déposé sur la plaque absorbe le rayonnement UV, cela diminue la fluorescence. Les composés sont alors révélés sous forme de tâches sombres car provoquant localement une extinction de la fluorescence. - A l’aide d’un réactif « universel » : les plus courants sont le diiode, le permanganate de potassium ou encore l’acide phosphomolybdique.
Ce procédé est notamment utilisé lorsque les composés éluants n’absorbent pas dans l’UV-visible et ne sont donc pas directement visualisables. - A l’aide d’un réactif spécifique : de nombreux révélateurs spécifiques de la présence de fonctions chimiques existent (2,4-DNPH pour les carbonyles, réactif de Draggendorf pour les alcaloïdes, ninhydrine pour les acides aminés, etc.).