Interactions RMN

  • La molécule étudiée est constituée d’un ou plusieurs sous-systèmes de spins. Au sein d’un système de spins, les spins interagissent avec les champs magnétiques extérieurs et entre eux. Ces interactions RMN peuvent être modélisées classiquement ou de manière plus générale quantiquement en leur associant un Hamiltonien.
  • L’Hamiltonien associé à chaque interaction peut être séparé en deux contributions, l’une isotrope, l’autre anisotrope. Cette dernière contribution est nulle en moyenne en milieu isotrope par définition, en raison du mouvement brownien
    H = Hisotrope + Hanisotrope. Hanisotrope est nul en moyenne en milieu isotrope. Seule une partie de l'information est accessible en milieu isotrope : écran électronique et couplage scalaire, en plus de l'effet Zeeman.

  • Les parties anisotropes du déplacement chimique et du couplage scalaire sont moyennées à zéro
  • L’interaction dipolaire existe instantanément : on peut l’exploiter même si on ne voit pas leur effet donnant responsable d’une structure fine sur le spectre!
  • L’Hamiltonien final s’écrit :

Lorsque le terme non séculaire a une contribution négligeable par rapport aux termes séculaires, le système de spins est du 1er ordre : les règles de multiplicité du binôme de Pascal s’appliquent.

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