Choix de la longueur d'onde.

La mesure doit être faite à un maximum d'absorption. En effet, en cas de dérive de l'instrument (la longueur d'onde demandée n'est pas la longueur d'onde effectivement utilisée par le spectromètre) ou de modification du spectre (dont la forme dépend, en toute rigueur, de facteurs comme la température, la force ionique, la nature du solvant, la nature d'autres molécules présentes...) , l'erreur sur la mesure de l'absorbance A est minimisée si \LARGE \frac {dA}{d\lambda} = 0. Il faut donc se reporter au spectre de la molécule étudiée pour déterminer la longueur d'onde de travail. Plusieurs sources d'informations sont exploitable pour connaître l'allure du spectre de l'espèce étudiée :

  • Certains spectres sont disponibles dans la littérature scientifique, par exemple : http://webbook.nist.gov/chemistry/
  • Plusieurs règles synthétisent les relations entre la structure des molécules et leur propriétés UV-vis : il s'agit notamment des règles de Woodward et Fieser.
  • Dans le domaine du visible, la couleur des espèces est un premier indice sur leur longueur d'onde d'absorption : la solution apparaît colorée, c'est qu'elle absorbe la lumière de la couleur complémentaire, c'est-à-dire la couleur diamétralement opposée sur le cercle chromatique. Ainsi, on mesurera l'absorbance d'une solution de permanganate de potassium (rose violacée) à la longueur d'onde de 530 nm.

En absence totale d'information et ou pour disposer du spectre mesuré dans des conditions expérimentales maîtrisées, il est nécessaire d'établir soi-même le spectre en suivant le protocole décrit ici.

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