Analyse d’une eau de source

Menu de navigation

Potentiométrie

Dans cette section p correspond à –log : -log(a) s’écrit p(a) ou pa.


Pour déterminer la concentration en l’espèce d’intérêt, on réalise une droite d’étalonnage en utilisant des solutions étalons à différentes concentrations en espèce d’intérêt (méthode de la droite d’étalonnage). En pratique on trace ΔE = f (p[X]) avec X l’ion d’intérêt et ΔE la différence de potentiel (ddp) entre l’électrode sélective et une électrode de référence. La concentration de X est déterminée en mesurant la ddp de l’échantillon, soit ΔE (échantillon), et en utilisant la droite d’étalonnage.

Comme dans le cas de l’électrode de verre (sélective des ions H+), une différence de potentiel (ddp) s’opère entre la membrane interne et la membrane externe de l’électrode sélective. Une électrode sélective à ion suit une loi dite de Nikolskii qui découle de cette différence des activités de l’ion considéré de chaque côté de la membrane :

Equation de la loi de Nikolskii

Dans tous les cas, les électrodes possèdent une limite de sensibilité qui correspond à la valeur seuil en dessous de laquelle il y a perte de linéarité. Il est important pour l’expérimentateur de se placer dans le domaine de linéarité de l’électrode. Celui-ci est généralement fourni par le constructeur mais peut être vérifié expérimentalement.

La force ionique est de plus maintenue constante par l’utilisation de solution de concentration fixée (0,1 – 1 mol/L) nommée ISA (Ionic Strength Adjustor).

Tableau présentant, pour une électrode sélective, les solutions étalon, ISA et potentiel d'électrode associés.

Dans la suite, nous assimilerons activité et concentration.

Page suivante
Page précédente